La supervision est un échange dynamique qui s'appuie sur toutes les questions liées à l'exercice de sa fonction. Les praticiens énergéticiens, guérisseurs, thérapeutes énergéticiens, thérapeutes du développement de la personne ont souvent une pratique solitaire. Il est pourtant fréquent de soigner, d'accompagner des personnes qui nous renvoient à différentes émotions. Bien sûr, nos formations respectives nous forment à la coupure des liens énergétiques, à la mise en place des rituels d'auto-guérison. Mais la supervision ne touche pas à cela. Elle vient éventuellement, car ce n'est pas une obligation, en complément de cela. Certains patients vivent des choses difficiles, douloureuses, lourdes parfois, et cela peut nous renvoyer à un sentiment d'impuissance, à nos limites de ne pas pouvoir "faire plus", et même de nous donner l'impression d'être dans l'impasse. Que faisons-nous de ce que nous recevons? Si la coupure énergétique fonctionne il n'en reste pas moins une certaine solitude face aux vécus qui nous sont partagés.

Le travail de supervision peut aussi interroger à des choses qui paraissent plus anodines : comment puis-je mettre les gens à l'aise? Comment puis-je évoquer un ressenti qui me paraît préoccupant à une personne que je rencontre pour la première fois? Dois-je le partager ou le garder pour moi? En tant que professionnel, je manque parfois d'assurance, de confiance, que puis-je faire? Ma manière de communiquer est-elle ajustée? 

Autant de questions qui peuvent être le terreau d'un co-réflexion, d'une mise en perspective de nos pratiques de soins. 

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La supervision peut s'envisager de manière personnelle mais elle peut aussi se travailler en petit groupe. 

Je propose différentes thématiques à travailler avec des groupes de 7 personnes. Série de rencontres à raison d'une par mois plus ou moins. Dans cadre-ci nous ne parlons plus de supervisions, mais bien d'intervisions. Nous mêlons nos regards, nos croisons nos pratiques pour élaborer ensemble une réflexion à partir d'un thème. C'est un groupe fermé, cela suppose donc un engagement pour le cycle d'intervisions. Le nombres de séances varient en fonction du thème. 

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